C’est la conviction de Saïd Samouk, éleveur de cochons au Maroc. Des Marocains ou des résidents étrangers ont décidé de répondre à la demande des touristes et développent leur propre élevage.
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Par kimin1 le 2 Mai 2011 à 17:02
Ma mauvaise foi
Voila des mois que les marocains descendent dans la rue pacifiquement, réclamant plus de liberte et de justice.
Le régime se demande comment canaliser ces manifestants. Bien sûr une bonne répression aurait pu dissuader les manifestants, une repression à la syrienne ou à la libyenne. Mais le monarque marocain a évité cette erreur, bien conseillé ou clairvoyant, peu importe.
Et voilà qu'hier une infos flottante circule dans toutes les agences de presse mondiales, seize morts et plus de vingt blessés dans un attentat à Marrakech. La préfecture de Marrakech parle d'un acte de kamikaze, le ministre marocain de l’intérieur refuse de confirmer cette information et parle lui d'attentat uniquement.
Le dernier attentat au Maroc a eu lieu en 2003, pourquoi un nouvel attentat sept ans après? Pourquoi aucun communiqué ne revendique l'attentat?
Les milieux "autorisés" pensent que ce sont les salafistes ou les indépendantistes sahraouis. Pourquoi les islamistes commettraient un attentat au Maroc au moment où Mohammed VI fait des concessions, maigres certes mais louables par rapport à la réaction de Khadafi et celle Bachr al Assad?
Pourquoi accuse-t-on les Sahraoui, alors que depuis le début du conflit avec le Maroc concernant le Sahara Occidental (1975) ils n'ont jamais agi de la sorte?
Cet attentat est dramatique et troublant!
Le régime marocain va-t-il en profiter pour instaurer un "patriot act" marocain afin de restreindre les libertés ou va-t-il traiter ce drame sans récupération politicienne?
Rappelez vous le massacre des religieux francais en Algérie : aujourd'hui on est sûr que les islamistes algériens n'y étaient pour rien...
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Par kimin1 le 17 Janvier 2011 à 14:30
Le Maroc a eu ses révoltes réprimées dans le sang bien sûr. Ce qui frappe au Maroc c'est le dynamisme démocratique véhiculé par les associations et certains opposants en dehors des Islamistes et qui contraste avec un pouvoir absolu qui refuse une transition a l'anglaise ou a l'espagnole.
Oui le Maroc peut devenir une Monarchie constitutionnelle, une vraie, Mohamed VI peut entrer dans l'histoire en cédant le pouvoir au parlement.
Mais que valent nos parlementaires? Sont-ils capable de voir l'intérêt général du peuple Marocain ou continueront ils de se gaver? L'autre solution c'est les militaires, un régime militaire au Maroc ne sera guère mieux que le régime actuel, nous savons tous ce qui se passe en Algerie.
Les Islamistes, un regime theocratique comme Israel non merci, les Marocains ont envie de vivre, car les restrictions ils en ont marre.
La révolution qui mène à la destitution du roi et la proclamation de la république n'est pas une fin en soi démocratique, la monarchie peut avoir un visage humain et préparer le Maroc à la transition. L'exemple Turc et le meilleur, garantir la démocratie parlementaire grâce a l'armée fidèle a la constitution et à rien d'autre, oui Mohamed VI peut devenir l'Atta turk marocain.
En attendant nous avons un parlement que les Marocains appellent "Majliss al nowam" "l'assemblée des dormeurs" au lieu de "Majlis al nowab" "l'assemblée des parlementaires". Parlement corrompu et inefficace, une monarchie qui favorise d'abord le développement économique, en laissant pour compte ceux qui ne peuvent pas suivre, l'analphabétisme qui fut une volonté de la part d'Hassan II pour amenuiser la contestation est le plus haut taux du maghreb.
En attendant bravo au peuple Tunisien, pour son courage, le plus dur est a venir , le risque de confiscation de la revolte est fort et fait planer un parfum de desillusion, il faut que les tunisiens restent vigilants.
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Par kimin1 le 27 Novembre 2009 à 09:19Bravo Chaouchi !
L’Algérie est au Mondial, et c’est grâce à des gladiateurs qui ont su défendre crânement les couleurs et l’honneur de notre patrie, après le traquenard et les agressions odieuses du Caire.
Des joueurs, par amour aux milliers de fans qui ont fait le déplacement à Khartoum et aux millions qui attendaient cette qualification ont permis que le rêve devienne réalité. Cette grande victoire à Khartoum est l’œuvre des héros, que sont les capés de Saâdane. Mais il faut dire que si cette qualification est l’œuvre de tous les joueurs, avec le mérite qui revient à toute l’équipe, joueurs, dirigeants, staff et aux supporters qui ont fait le déplacement, une mention spéciale est à décerner au portier Faouzi Chaouchi, et pour cause. Pour sa première sortie officielle avec les Verts et dans un match aussi délicat que capital, l’enfant de Bordj Ménaïel a su sortir le grand jeu, en gardant sa cage vide, et donner forme au rêve de tous les Algériens. En effet, bien concentré sur son sujet, inébranlable, tel un guerrier, Chaouchi a été le digne remplaçant de Gaouaoui dans la cage.
Ni l’importance de la rencontre ni les assauts répétés des attaquants égyptiens, et encore moins la pression qui a pesé sur son dos pour sa première cape, n’ont ébranlé le portier des Verts, qui est sans conteste l’homme du match, pour ne pas dire monsieur 50%. Calme, serein et quelquefois même provocateur à l’égard des Egyptiens, Chaouchi a donné confiance à ses coéquipiers et à tous les Algériens grâce à ses sorties et à ses courageuses interventions, annihilant du coup toute chance à ses adversaires d’inscrire le moindre but, traçant ainsi la route du Mondial sud-africain aux Verts. Il faut dire que depuis le match du Caire et la suspension de Gaouaoui, qui a mis Chaouchi au-devant de la scène footballistique nationale, les avis étaient partagés à son sujet, en raison de son caractère et du fait qu’il allait prendre part à son premier match officiel en sélection et quel match ! Probablement, l’un des plus importants dans l’histoire du parcours de notre sélection, même si techniquement, il n’y avait aucun doute sur les qualités et la stature de Chaouchi, qui a eu d’ailleurs (à notre grande joie) à le prouver à Khartoum. Alors merci les Verts et merci à M. Chaouchi pour cette immense joie qu’ils ont donnée aux Algériens. Vive l’Algérie.
Article de :L'info. au quotidien
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Par kimin1 le 28 Avril 2009 à 11:00
Un livre au vitriol sur les dix ans de règne de Mohammed VI, signé par le cofondateur du plus grand hebdo marocain. Savoureux menu… Encore un peu relevé par le refus du Journal Hebdomadaire d’en publier les bonnes feuilles.
Les plumitifs du royaume enchanté qui se vouent aveuglément à la défense de Mohammed VI et du makhzen marocain ne pourront pas crier à l’ingérence étrangère. Cette fois, c’est un journaliste marocain qui s’attaque à la citadelle royale.
Co-fondateur avec Aboubakr Jamaï du grand hebdo indépendant Le Journal Hebdomadaire, Ali Amar, 42 ans, publie ce mercredi chez Calmann-Lévy, Mohammed VI, le grand malentendu.
Peu amène, cet ouvrage tire le médiocre bilan des dix premières années de règne du fils de Hassan II et passe en revue différentes affaires qui ont égayé les débuts du jeune souverain : les petits week-ends en amoureux de Nicolas et Carla Sarkozy chez un Mohammed VI qui a mis à leur disposition son « petit palais de Jnane Lakbir, niché dans la Palmeraie » de Marrakech, le renvoi de l’ancien ministre de l’Intérieur Driss Basri, l’assassinat du maître-chanteur Hicham Mandari, la pittoresque affaire de Talsint où le roi a cru que l’on avait trouvé du pétrole au royaume enchanté… Mais aussi des descriptions précises des dérives de l’entourage du monarque, sans oublier Lalla Selma, la rousse épouse de Mohammed VI. Bonnes feuilles
D’emblée, Ali Amar dresse un portrait carabiné du roi Mohammed VI et de son penchant pour la fête avec les people.
« Samedi 2 novembre 2002 à Marrakech. C’est le pic de saison pour La Mecque du tourisme marocain après les longs mois d’accalmie qui ont suivi le 11-septembre, mais les hôteliers et les restaurateurs font grise mine. Sur ordre des autorités, comme à l’accoutumée, tous les débits de boisson baissent leur rideau aux musulmans : dans quelques jours c’est ramadan. Un tunnel d’un mois qui grève leur chiffre d’affaires, surtout lorsque le calendrier de l’Hégire le fixe en automne.
Vers 21 h 30, pourtant, à un jet de pierre du célèbre palace La Mamounia, dans la rue qui abrite Le Comptoir, un lounge-bar à la mode, l’ambiance n’est pas à la piété. De rutilantes limousines escortées de motards, tous gyrophares tournoyants, déversent dans un ballet incessant près de 300 convives aux portes de ce haut lieu de la vie nocturne marrakchie.
Ce soir, la jet-set internationale est invitée par P. Diddy, la star du rap américain, qui a choisi le Maroc pour souffler ses 33 bougies. Sont arrivés à bord de deux avions spécialement affrétés de New York et de Paris par la Royal Air Maroc : Naomi Campbell, Ivana Trump, Tommy Lee Jones, Joey Starr ou encore Gérard Depardieu. De nombreux artistes de la scène musicale new-yorkaise dont les chanteurs Usher ou Billy Crawford ont également fait le déplacement pour trois jours et trois nuits de libations à l’orientale. Coût de l’anniversaire : un million de dollars, selon la très people « Page Six » du New York Post et le tabloïd anglais The Sun, qui affirmeront que la somme pour régler la note salée provenait de la cassette personnelle de Mohammed VI.
L’information est relayée par toutes les gazettes mondaines de la planète et devient vite incommodante pour le jeune roi que l’on voit à la veille du mois sacré distribuer lui-même, à grand renfort de propagande, la soupe populaire aux nécessiteux du royaume. L’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, ordonnateur de ces soirées dignes des Mille et une nuits, est appelé à la rescousse.
Il dira benoîtement qu’il a organisé lui-même ces festivités à travers Kissman Events, la société d’événementiel qu’il a créée au Maroc à cette occasion. Plus cocasse encore, son agent Jean-Pierre Domboy affirmera qu’en réalité l’opération n’a été possible que « grâce à une conjonction de partenaires comme l’office marocain du tourisme, la compagnie Royal Air Maroc, de grands palaces de Marrakech, ainsi que la chaîne de supermarchés Marjane ». Une bien fortuite conjonction de grandes entreprises publiques et de l’enseigne de grande distribution qui appartient à un holding royal.
Toujours est-il qu’officiellement, le roi Mohammed VI n’a en aucun cas offert quoi que ce soit sinon, toujours selon l’agent de Jamel Debbouze, « l’utilisation d’une quinzaine de voitures avec chauffeurs, attachés au Palais ». L’intention de Jamel, « qui s’implique de plus en plus dans la promotion de l’image de son pays d’origine, était de faire découvrir à P. Diddy et à ses amis américains la beauté du Maroc, le sens de l’hospitalité et de la fête de ses habitants et surtout de leur montrer qu’un pays musulman pouvait être tout à fait fréquentable ».
En réalité, le rétropédalage de Debbouze cache mal la gêne du Palais qui s’efforce depuis l’accession de Mohammed VI au trône en 1999, de façonner au souverain une image de « roi des pauvres » en rupture avec la magnificence médiévale de Hassan II. Des photos de paparazzi parues dans la presse, qui le montraient, alors prince héritier en jean et baskets, un paquet de Marlboro à la main, faisant ses emplettes dans les beaux quartiers de Paris, avaient déjà valu à sa garde rapprochée de sévères remontrances. Les débuts de son règne semblaient pourtant confirmer cette volonté du jeune roi de vivre au diapason de son peuple : plus modestement. »
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