• Saint Marc décoré, la Turquie condamnée.
    Il est curieux de voir que nos députés s'agitent pour légiférer sur le génocide arménien (condamnable par ailleurs), alors que la torture en Algérie souffre d'une amnésie générale, et certains des acteurs concernés ont vécu et vivent encore en toute impunité. D'ailleurs M. Sarkozy a décoré H. de Saint Marc le 2 novembre dernier de la Grande Croix de la Légion d'Honneur alors que ce monsieur a bien connu la gégène.


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    L’« ère Lieberman » a commencé

    Les Palestiniens d’Israël, otages de l’extrême droite

    A la fin mars, le dirigeant d’extrême droite Avigdor Lieberman a accédé aux postes de vice-premier ministre et de ministre des affaires étrangères d’Israël. Lorsque Jörg Haider et ses amis du Parti libéral (FPÖ) entrèrent, en 2000, dans le gouvernement autrichien, l’Europe protesta quasi unanimement. Ce que, curieusement, elle n’a pas fait cette fois. Pourtant, conformément à la ligne de son parti, Israël Beitenou (« Israël, notre maison »), le leader d’origine russe a multiplié, tout au long de la campagne électorale, les déclarations racistes envers les Palestiniens d’Israël. On aura surtout retenu, en Occident, les premières déclarations du nouveau chef de la diplomatie jetant aux orties tous les accords signés précédemment par son pays, y compris la conférence purement médiatique d’Annapolis. De fait, elles ont provoqué un premier clash avec l’administration de M. Barack Obama, en quête de détente au Proche-Orient. Mais, en matière de politique intérieure, la remise en cause par M. Lieberman de la citoyenneté des Palestiniens d’Israël et sa proposition de les « transférer » à terme risquent d’alimenter d’autres clashs, sanglants ceux-là, entre citoyens juifs et arabes.

    Par Joseph Algazy et Dominique Vidal

    Son leitmotiv : loyauté envers l’Etat. Mais il ne l’explicite jamais. Si bien qu’avant de le quitter nous lui demandons : « Imaginons que vous vous trouviez en Allemagne du temps du nazisme. A qui irait votre loyauté ? — A l’Etat », rétorque-t-il sans ciller. Cette réponse, formulée en plein Parlement, à Jérusalem, laisse pantois. D’autant que notre interlocuteur nous a raconté comment son père quitta le Reich dès l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir. Comprenne qui pourra...

    Vice-président du Parlement sortant, pressenti pour diriger la nouvelle commission des lois, l’avocat David Rotem passe pour un proche de M. Avigdor Lieberman, le leader du parti Israël Beitenou, dont il rabâche les récents discours électoraux. « Qu’il soit juif, musulman ou chrétien, un citoyen doit se montrer loyal à l’égard de l’Etat. Sinon ce n’est pas un citoyen. » Et de s’en prendre, d’une même tirade, au rabbin Meyer Hirsch, coupable d’avoir rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad , comme aux députés arabes qui ont osé manifester contre le massacre perpétré à Gaza.

    D’où la proposition du parti : que chaque Israélien prête serment au drapeau (qui comporte le bouclier de David, symbole du judaïsme), chante l’hymne national (qui évoque l’« âme juive ») et accomplisse, le cas échéant sous forme civile, son service militaire (auquel les Arabes, à l’exception des Druzes et de certains Bédouins, mais aussi les ultra-orthodoxes, ne sont pas astreints).

    Son mot d’ordre électoral en dit long : « Seul Lieberman parle arabe ». Commentaire de l’historien Shlomo Sand : « Dans sa Moldavie natale, il exerçait le métier de videur de boîte de nuit. Maintenant, ce sont les Arabes qu’il veut vider. » Cette boutade néglige toutefois une spécificité du parti russe : le projet officiel de ce mouvement consiste non à expulser les Palestiniens — comme en 1948 —, mais à rattacher au futur Etat palestinien les territoires où ils se concentrent, en particulier le nord du Triangle, Oum Al-Fahm et ses environs. En échange, Israël annexerait les blocs de colonies de Cisjordanie, (...)


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  • Israël et les intermittents des droits de l’Homme

    Et voilà que l’on retrouve les contorsions de l’Occident et les droits de l’homme à géométrie variable !
    > Le Président iranien, Mahmoud Ahmedinedjad, a, il est vrai, commis le crime de lèse-Israël.

    Il a eu l’outrecuidance de dénoncer le racisme de l’Etat d’Israël.

    Vous n’y pensez pas, Monsieur le Président !
    >
    > Raciste, Raphaël Eytan, ex-chef d’état-major de l’armée d’Israël, qui compare les Palestiniens à des "cancrelats dans un bocal" ?
    > Raciste, Avigdor Lieberman, ministre des affaires étrangères du gouvernement israélien, qui propose d’appliquer à Gaza "ce que les Etats-Unis ont fait au Japon à la fin de la seconde guerre mondiale", autrement dit d’y envoyer une bombe atomique ?
    > Raciste, David Ben Gurion qui déclare en 1937 : " Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place" ?
    > Raciste, Heilbrun, président du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, qui affirme en octobre 1987 : "Nous devons tuer tous les Palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves" ?
    > Raciste, Israël Koenig, principal auteur du fameux rapport Koenig, qui décrit en détail les moyens de discrimination à utiliser à l’encontre des citoyens palestiniens israéliens, et dont chacun peut juger de l’humanité à travers cette citation : "Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe" ?
    > Raciste, Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, qui écrit en 1973 : "La seule solution est Eretz Israel [Grand Israël], ou au moins Eretz Israël Ouest [toutes les terres à l’ouest du Jourdain], sans les Arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu" ?
    > Raciste, Golda Meïr, qui déclare, le 8 mars 1969 : "Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre" ?
    > Raciste, Yitzhak Shamir, premier ministre israélien qui, le 1er avril 1988, promet :"Les Palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles … leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs" ?
    > Raciste, Théodore Herzl, fondateur de l’Organisation sioniste mondiale, qui préconise, le 12 juin 1895, de "chasser la population pauvre [les Arabes] au-delà de la frontière en lui refusant du travail ?
    > Raciste, Ehud Barak qui, dans le Jerusalem Post du 30 avril 2000, ose cette comparaison : "
    Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent" ?
    > Raciste, Menahem Begin qui, dans un discours devant le Parlement israélien, assimile les Palestiniens à "
    des bêtes qui marchent sur deux jambes" ? (Amnon Kapeliouk, « Begin and the beast » ("Begin et les bêtes"), New Statesman, 25 juin 1982).
    >
    Raciste, Moshe Katsav, ex-Président israélien déclarant au Jerusalem Post, le 10 mai 2001 : "Il y a une énorme différence entre nous [les juifs], et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si à quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n’appartenait pas à notre continent, à notre monde, qui appartenait véritablement à une autre galaxie" ? (Ce grand moraliste a quelques problèmes avec la justice de son pays où il est accusé de viol !)
    > Raciste, Netanyahu, actuel Premier Ministre d’Israël qui exprimait ainsi des regrets en novembre 1989 : "
    Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les Arabes des territoires"? (journal israélien « Hotam », du 24 novembre 1989).
    > Racistes, ces milliers de jeunes soldats israéliens se promenant dans Tel Aviv avec des tee-shirts comportant l’image d’une femme palestinienne enceinte au centre d’une cible avec la légende "One shot, two kills" (Un tir, deux morts) ?
    >
    > Oui, le racisme est consubstantiel à l’Etat d’Israël.

     Il l’accompagne depuis sa naissance. Est-ce tomber dans l’antisémitisme que de le dénoncer ?
    >

    Ecoutons les voix précieuses, celles de Laurent Schwarz, Stanislaw Tomkiewicz, Daniel Barenboïm, Edgar Morin, Harold Pinter, des voix juives, oui juives, qui n’ont cessé de condamner la politique israélienne au nom d’une morale universelle.
    > Ecoutons Albert Einstein exprimer l’"estime" qu’il avait pour Begin et Shamir : "Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et des partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus premiers ministres".
    >

    La grande philosophe juive Hanna Arendt, avec d’autres personnalités juives des Etats-Unis, avait élevé une vigoureuse protestation dans un numéro du New York Times de décembre 1948 contre la visite de Begin aux Etats-Unis.
    >

    Citons enfin la déclaration sans équivoque en décembre 1983 d’Israël Shahak, président de la Ligue israélienne pour les droits de l’homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la guerre de 1967 : "Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le «décret de loi», qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le parlement israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne".
    >
    > Alors, qu’elle apparaît misérable cette sortie indigne des représentants de l’Europe, cette fausse indignation, cette vraie hypocrisie !

    Universels, les droits de l’Homme ?
    > Pensez-vous !

    Ils s’arrêtent aux portes d’Israël, Etat moral par nature ou par onction divine.

    A propos d’onction, les télévisions occidentales ont fait plusieurs fois appel à une sorte de statue du Commandeur, un Prix Nobel de la Paix nommé Elie Wiesel. A titre anecdotique, ce Monsieur théoriquement paisible (ndlr : mais qui a appelé à la guerre en Irak) a appelé à torturer Madoff, le fameux escroc, qui a englouti l’argent de la fondation pour la Mémoire de la Shoah que préside Wiesel. Cet argent provient de donations. Le Prix Nobel de la Paix n’hésitait donc pas à l’utiliser à des fins spéculatives. Moins anecdotique, il y a sa fameuse déclaration sur le fait qu’"Israël ne doit pas être jugé selon la loi normale".

     Sur ce plan, on peut dire qu’il a été entendu !
    >
    > par Brahim Senouci
    > Mercredi 22 avril 2009
    >
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  • Le Racisme de l'Etat d'Israël

     

    par ISRAEL SHAHAK, éditions Guy Authier, collection "Vérités" dirigée par Michel Rachline, préface de Eli Lobel, Paris, 1975


    NOTE DE L'EDITEUR : "L'auteur de ce livre est menacé de mort par des fascistes israéliens ! Il dénonce les tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale, l'expropriation des terres arabes, l'occupation sauvage et la répression. Oui tout cela se passe en Israël ! Pour le croire, il faut lire ce terrible témoignage qui révèle pour la première fois la face cachée d'Israël."

    Qui est Israël Shahak ?




    "Le racisme de l'Etat d'Israël", écrit en 1975 par le président de la Ligue israélienne des droits de l'homme (élu à ce poste en 1970), décrit la réalité intérieure en Israël, qui n'a guère changé depuis, et dénonce les tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale, l'expropriation des terres arabes, l'occupation sauvage et la répression. Son auteur, Israël Shahak, nommé en 1973 professeur titulaire à l'université hébraïque de Jérusalem, est né à Varsovie en 1933. De 1939 à 1945, il a vécu sous le régime nazi et, particulièrement, a passé deux années (1943-1945) au camp de concentration de Bergen-Belsen. Il est arrivé en Palestine en 1945, et termine en 1951 ses études secondaires, avant d'accomplir son service militaire obligatoire dans l'armée israélienne de 1951 à 1953. Il obtient son agrégation et son doctorat en chimie organique à l'université hébraïque de Jérusalem en 1963 et fait des études supplémentaires à l'université de Stanford en Californie. Son combat actif dans la lutte pour les droits de l'homme commence en 1968. En 1990, il critique fortement le "processus de paix" d'Oslo, le considérant comme "une fraude et un véhicule pour rendre l'occupation israélienne plus efficace".
    Citons parmi les autres publications de l'auteur : "Jewish History, Jewish Religion : The Weight of Three Thousand Years" (Pluto Press, 1994) - peu de mois après la sortie de ce livre, le Premier ministre Yitzhak Rabin a été assassiné, en novembre 1995, par un étudiant juif orthodoxe - , "Israeli Nuclear and Foreign Policies" (Pluto Press, 1997) et "Jewish Fundamentalism in Israel" (Pluto Press, 1999). Israël Shahak est décédé en juillet 2001 à Jérusalem, suite à des complications causées par un fort diabète.

    La Ligue israélienne des droits de l'homme
    La première partie de ce livre est consacrée à la présentation de la Ligue israélienne des droits de l'homme et des pressions qu'elle rencontre dans l'exercice de ses fonctions, aussi bien de la part de la classe politique que de la presse, citant une tentative de récupération de cette Ligue par le parti travailliste israélien en 1972, financé essentiellement par l' "Appel juif unifié" des Etats-Unis. Un an auparavant, elle seule avait dénoncé, entre autres, les exactions dans la bande de Gaza, et parlé du cas de Abu Zuneima, camp de concentration dans le désert du Sinaï, où des familles entières - enfants et bébés compris - de fedayins n'ayant pas été capturés, étaient envoyées pour faire pression sur eux.
    Revenant au financement du parti travailliste, le professeur Shahak écrit : "La plus grande partie des fonds acquise par le parti travailliste provient des différents appels, dits "charitables", lancés à l'étranger et déductibles des impôts des pays respectifs où sont lancés ses appels, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. La principale source est l' "Appel juif unifié" des Etats-Unis, par ses versements à la Fédération sioniste et à l'Agence juive, toutes deux contrôlées par une coalition de partis politiques, dont le parti travailliste est le chef... Ces fonds proviennent ainsi, indirectement, des revenus de tous les citoyens des pays dont les impôts sont si élevés qu'ils peuvent financer des oeuvres "charitables" qui corrompent et pervertissent des associations indépendantes en Israël. J'ai dit que c'est du gangstérisme politique. Mais je voudrais bien faire comprendre que c'est un gangstérisme sans précédent... Même Al Capone n'a pas revendiqué ce privilège."

    Les crimes
    La deuxième partie du livre porte sur les crimes perpétrés par l'armée israélienne, détaillant des cas de répression, d'occupation et de torture, dénonçant les conditions de vie dans les prisons israéliennes ainsi que l'administration des "territoires occupés", et abordant la question des villages arabes détruits : "La vérité sur les populations arabes, telles qu'elles existaient sur le territoire de l'Etat d'Israël avant 1948, est l'un des secrets les mieux gardés de la vie israélienne... Ce silence, bien sûr, a pour but l'authentification du mythe, accepté officiellement, "d'un pays désert"... Cette falsification est, à mon avis, d'autant plus grave qu'elle est presque universellement admise hors du Moyen-Orient. Etant donné que les villages arabes furent presque toujours détruits, complètement, avec leurs maisons, leurs clôtures, et même leurs cimetières et leurs tombes, pas une pierre n'étant restée visible, les visiteurs peuvent accepter l'idée qu'il n'y avait là qu'un désert." Dans un rapport établi sur la base des 16 anciens districts palestiniens et comptabilisant ces villages, desquels la plupart des tribus furent expulsées, l'auteur chiffre le nombre de villages détruits à 385 sur 475.

    Opinions et discussions
    Des opinions et discussions sur trois thèmes : les discriminations en Israël, l'éducation et le terrorisme, sont publiées dans la troisième partie du livre. En annexes, dans la quatrième partie, figurent le témoignage du professeur Shahak devant le Congrès américain (4 avril 1974), ainsi qu'une carte des "colonies israéliennes" (1967-1974) et un tableau des terres confisquées par Israël dans les territoires occupés : janvier 1968 - août 1972. "Plus de 50 colonies, de plusieurs sortes - avant-postes militaires, colonies rurales et urbaines, villages, centres de villes, etc. -, furent établies depuis les hauteurs du Golan au nord jusqu'à la péninsule du Sinaï au sud."

    Conclusion
    "Si l'on n'extirpe pas le racisme en Israël et si le "double modèle" de racisme et de pluralisme continue à coexister, un exemple de racisme similaire finira certainement alors par s'établir contre les Juifs. Pour conclure je voudrais m'adresser à ceux de mes lecteurs qui sont juifs comme moi. Je souffre beaucoup de constater que la plus grande partie de mon peuple vit dans un état d'apostasie. Au lieu d'adorer Dieu, de poursuivre et de rendre réelle l'idée de justice... ces hommes non seulement font le contraire, cherchent un refuge dans le système tribal le plus brutal et l'adoration de la force, mais ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis... Mais apparemment pour la majorité de mes frères juifs qui adorent l'Etat matérialiste d'Israël comme nos ancêtres adoraient le veau d'or et le Baal, cette considération n'est pas importante. Ainsi leur dirai-je : "Par votre hypocrisie et votre double pensée, par votre façon de pardonner et de soutenir le racisme et l'oppression, vous allez amener un nouveau malheur sur vos propres têtes. Tout ce que les Palestiniens et les Arabes supportent aujourd'hui, avec votre encouragement et votre soutien, vous le supporterez demain."

     

     

     


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                                                                                 VALSE AVEC SHARON


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