• En 1982, Ari Folman a vingt ans, et fait son service militaire dans l'armée de son pays. En 2006, il rencontre un ami de cette époque qui lui raconte ses cauchemars, liés à l'opération Paix en Galilée. Folman se rend compte qu'il n'a pas de souvenirs de cette époque. Mais, le soir même, il rêve d'un épisode du massacre de Sabra et Chatila, dont il ne sait pas s'il a réellement eu lieu. Dans son souvenir, il se revoit, avec quelques autres soldats israéliens, se baigner, puis, tous squelettiques, sortir de l'eau, dans la baie de Beyrouth, sous la lumière des fusées éclairantes qui explosent au dessus de la ville.

    Il enquête alors sur cette époque, pour savoir ce qui s'est réellement passé pendant la guerre, plus spécialement à Sabra et Chatila où l'armée israélienne a laissé se produire le massacre de palestiniens par les milices chrétiennes libanaises. Le questionnement sur la culpabilité devient alors le thème central de l'œuvre utilisant entre autre une approche psychanalytique d'analyse des rêves[1]. Le film se termine sur des images documentaires réelles, filmées par la télévision britannique lors du massacre dans les camps de réfugiés palestiniens.


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  • Réalisé par Rodrigo Garcia
    Avec Anne Hattaway, Chelah Horsdal, Patrick Wilson, David Morse, Clea Duval
    Genre : Fantastique, Suspense | Durée : 01h35min
    Film : États-Unis | Sortie le : 11/03/2009
    A la suite d'un effroyable accident d'avion, une jeune thérapeute, Claire Summers, est chargée d'aider psychologiquement les survivants. Les difficultés qu'éprouve la jeune femme à remplir sa tâche sont encore plus grandes avec Eric, un passager qui refuse son aide et profite de la situation pour chercher à la séduire.
    Alors que Claire tente de maintenir une distance professionnelle avec Eric, ses autres patients s'efforcent de rassembler leurs souvenirs de la catastrophe, qui ne correspondent pas à la version officielle de la compagnie aérienne. Après avoir évoqué une mystérieuse explosion, les passagers disparaissent un à un, et Claire soupçonne la compagnie d'en être responsable.
    Résolue à percer le mystère, Claire mène son enquête sur ce qui ressemble de plus en plus à une conspiration, tout en essayant de comprendre qui est vraiment Eric...

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  • Le Racisme de l'Etat d'Israël

     

    par ISRAEL SHAHAK, éditions Guy Authier, collection "Vérités" dirigée par Michel Rachline, préface de Eli Lobel, Paris, 1975


    NOTE DE L'EDITEUR : "L'auteur de ce livre est menacé de mort par des fascistes israéliens ! Il dénonce les tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale, l'expropriation des terres arabes, l'occupation sauvage et la répression. Oui tout cela se passe en Israël ! Pour le croire, il faut lire ce terrible témoignage qui révèle pour la première fois la face cachée d'Israël."

    Qui est Israël Shahak ?




    "Le racisme de l'Etat d'Israël", écrit en 1975 par le président de la Ligue israélienne des droits de l'homme (élu à ce poste en 1970), décrit la réalité intérieure en Israël, qui n'a guère changé depuis, et dénonce les tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale, l'expropriation des terres arabes, l'occupation sauvage et la répression. Son auteur, Israël Shahak, nommé en 1973 professeur titulaire à l'université hébraïque de Jérusalem, est né à Varsovie en 1933. De 1939 à 1945, il a vécu sous le régime nazi et, particulièrement, a passé deux années (1943-1945) au camp de concentration de Bergen-Belsen. Il est arrivé en Palestine en 1945, et termine en 1951 ses études secondaires, avant d'accomplir son service militaire obligatoire dans l'armée israélienne de 1951 à 1953. Il obtient son agrégation et son doctorat en chimie organique à l'université hébraïque de Jérusalem en 1963 et fait des études supplémentaires à l'université de Stanford en Californie. Son combat actif dans la lutte pour les droits de l'homme commence en 1968. En 1990, il critique fortement le "processus de paix" d'Oslo, le considérant comme "une fraude et un véhicule pour rendre l'occupation israélienne plus efficace".
    Citons parmi les autres publications de l'auteur : "Jewish History, Jewish Religion : The Weight of Three Thousand Years" (Pluto Press, 1994) - peu de mois après la sortie de ce livre, le Premier ministre Yitzhak Rabin a été assassiné, en novembre 1995, par un étudiant juif orthodoxe - , "Israeli Nuclear and Foreign Policies" (Pluto Press, 1997) et "Jewish Fundamentalism in Israel" (Pluto Press, 1999). Israël Shahak est décédé en juillet 2001 à Jérusalem, suite à des complications causées par un fort diabète.

    La Ligue israélienne des droits de l'homme
    La première partie de ce livre est consacrée à la présentation de la Ligue israélienne des droits de l'homme et des pressions qu'elle rencontre dans l'exercice de ses fonctions, aussi bien de la part de la classe politique que de la presse, citant une tentative de récupération de cette Ligue par le parti travailliste israélien en 1972, financé essentiellement par l' "Appel juif unifié" des Etats-Unis. Un an auparavant, elle seule avait dénoncé, entre autres, les exactions dans la bande de Gaza, et parlé du cas de Abu Zuneima, camp de concentration dans le désert du Sinaï, où des familles entières - enfants et bébés compris - de fedayins n'ayant pas été capturés, étaient envoyées pour faire pression sur eux.
    Revenant au financement du parti travailliste, le professeur Shahak écrit : "La plus grande partie des fonds acquise par le parti travailliste provient des différents appels, dits "charitables", lancés à l'étranger et déductibles des impôts des pays respectifs où sont lancés ses appels, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. La principale source est l' "Appel juif unifié" des Etats-Unis, par ses versements à la Fédération sioniste et à l'Agence juive, toutes deux contrôlées par une coalition de partis politiques, dont le parti travailliste est le chef... Ces fonds proviennent ainsi, indirectement, des revenus de tous les citoyens des pays dont les impôts sont si élevés qu'ils peuvent financer des oeuvres "charitables" qui corrompent et pervertissent des associations indépendantes en Israël. J'ai dit que c'est du gangstérisme politique. Mais je voudrais bien faire comprendre que c'est un gangstérisme sans précédent... Même Al Capone n'a pas revendiqué ce privilège."

    Les crimes
    La deuxième partie du livre porte sur les crimes perpétrés par l'armée israélienne, détaillant des cas de répression, d'occupation et de torture, dénonçant les conditions de vie dans les prisons israéliennes ainsi que l'administration des "territoires occupés", et abordant la question des villages arabes détruits : "La vérité sur les populations arabes, telles qu'elles existaient sur le territoire de l'Etat d'Israël avant 1948, est l'un des secrets les mieux gardés de la vie israélienne... Ce silence, bien sûr, a pour but l'authentification du mythe, accepté officiellement, "d'un pays désert"... Cette falsification est, à mon avis, d'autant plus grave qu'elle est presque universellement admise hors du Moyen-Orient. Etant donné que les villages arabes furent presque toujours détruits, complètement, avec leurs maisons, leurs clôtures, et même leurs cimetières et leurs tombes, pas une pierre n'étant restée visible, les visiteurs peuvent accepter l'idée qu'il n'y avait là qu'un désert." Dans un rapport établi sur la base des 16 anciens districts palestiniens et comptabilisant ces villages, desquels la plupart des tribus furent expulsées, l'auteur chiffre le nombre de villages détruits à 385 sur 475.

    Opinions et discussions
    Des opinions et discussions sur trois thèmes : les discriminations en Israël, l'éducation et le terrorisme, sont publiées dans la troisième partie du livre. En annexes, dans la quatrième partie, figurent le témoignage du professeur Shahak devant le Congrès américain (4 avril 1974), ainsi qu'une carte des "colonies israéliennes" (1967-1974) et un tableau des terres confisquées par Israël dans les territoires occupés : janvier 1968 - août 1972. "Plus de 50 colonies, de plusieurs sortes - avant-postes militaires, colonies rurales et urbaines, villages, centres de villes, etc. -, furent établies depuis les hauteurs du Golan au nord jusqu'à la péninsule du Sinaï au sud."

    Conclusion
    "Si l'on n'extirpe pas le racisme en Israël et si le "double modèle" de racisme et de pluralisme continue à coexister, un exemple de racisme similaire finira certainement alors par s'établir contre les Juifs. Pour conclure je voudrais m'adresser à ceux de mes lecteurs qui sont juifs comme moi. Je souffre beaucoup de constater que la plus grande partie de mon peuple vit dans un état d'apostasie. Au lieu d'adorer Dieu, de poursuivre et de rendre réelle l'idée de justice... ces hommes non seulement font le contraire, cherchent un refuge dans le système tribal le plus brutal et l'adoration de la force, mais ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis... Mais apparemment pour la majorité de mes frères juifs qui adorent l'Etat matérialiste d'Israël comme nos ancêtres adoraient le veau d'or et le Baal, cette considération n'est pas importante. Ainsi leur dirai-je : "Par votre hypocrisie et votre double pensée, par votre façon de pardonner et de soutenir le racisme et l'oppression, vous allez amener un nouveau malheur sur vos propres têtes. Tout ce que les Palestiniens et les Arabes supportent aujourd'hui, avec votre encouragement et votre soutien, vous le supporterez demain."

     

     

     


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  • Silvio Berlusconi a été poursuivi dans près de dix affaires judiciaires pour corruption, fraude fiscale, faux en bilan ou financement illicite de parti politique. Il a plusieurs fois été condamné en première instance mais a toujours été relaxé en appel ou a bénéficié de la prescription.

    Affaire SME [modifier]

    Dans l'affaire judiciaire dite SME du nom d’un groupe italien agro-alimentaire semi-public racheté à un prix avantageux, Silvio Berlusconi aurait versé des sommes particulièrement importantes de son compte personnel de la Fininvest sur celui du juge italien chargé de cette affaire, à travers le compte de son avocat, Cesare Previti. Silvio Berlusconi aurait ainsi soudoyé des juges pour bloquer la vente de SME à un prix très bas à la société italienne Buitoni appartenant à l'industriel Carlo De Benedetti[7].

    Le parquet de Milan a mis en évidence un transfert de 434 000 dollars vers la Suisse, qui était revenu en 1991 sur le compte du juge romain Renato Squillante. Cet élément n'a pu servir contre Silvio Berlusconi car les faits étaient prescrits[8].

    En décembre 2004, Silvio Berlusconi a été relaxé mais son avocat Cesare Previti est condamné à 5 ans de prison ferme et le juge corrompu à 7 ans[réf. nécessaire]. La loi italienne a été amendée par le Parlement italien, qui a voté une loi qui ne prévoit pas l’exécution de la prison pour les condamnés de plus de 70 ans. Cesare Previti vient de fêter son 70e anniversaire. En novembre 2006, la Cour de cassation italienne a annulé la peine de Cesare Previti pour incompétence territoriale[7]. Son procès a alors été renvoyé devant le tribunal de Pérouse.

    Le 16 février 2007, la Cour de cassation italienne a estimé que Silvio Berlusconi devait être rejugé pour cette affaire.

    En mars 2007 le procureur Piero De Petris avait requis une peine de cinq ans d'emprisonnement contre Silvio Berlusconi[9], mais le 27 avril 2007, une cour d'appel milanaise a acquitté Silvio Berlusconi dans l'affaire SME, maintenant l'acquittement prononcé en première instance en 2004.

    Une loi adoptée par son gouvernement stipulait qu'il ne pouvait pas être rejugé, mais celle-ci a été déclarée contraire à la constitution en 2006, donnant aux procureurs l'occasion d'un jugement en appel[10]. Le 26 octobre 2007, la Cour de cassation italienne a acquitté définitivement Silvio Berlusconi dans l'affaire de la vente avortée de la société agroalimentaire SME (affaire SME)[8].

    Affaire David Mills [modifier]

    En mars 2005, sa probité est de nouveau mise en doute, en tant que suborneur d’actes judiciaires. Selon les procureurs Alfredo Robledo et Fabio De Pasquale, via sa société Fininvest, il aurait versé 600.000 dollars en 1997 à l’avocat britannique David Mills (époux de Tessa Jowell alors ministre de la Culture britannique), en échange de faux témoignages et de la destruction de documents lors de deux procès intentés contre lui en 1997 et 1998 (affaire dite du rachat des droits télévision de Mediaset).

    Déjà inculpé du faux en bilan et fraude fiscale dans cette affaire, sa situation serait aggravée par cette subornation de témoin. L’enquête devait se terminer le 23 mars 2005, mais sera sans doute prolongée de six mois par le juge aux enquêtes préliminaires. Silvio Berlusconi a été cité à comparaître début décembre par le parquet de Milan : il ne s'est pas rendu à cette convocation.

    L’avocat britannique aurait déclaré aux procureurs : « Mi auguro sarà chiaro che i miei rapporti con il gruppo Fininvest erano strettamente professionali, che ogni somma da me ricevuta è pienamente giustificata e che non si può certo dire che io sia mai stato addomesticato o 'comperato' » (j'espère qu'il sera clair que mes rapports avec le groupe Fininvest étaient strictement professionnels, que chaque somme que j'ai perçue est entièrement justifiée et qu'il est impossible de dire que j'ai été apprivoisé ou 'acheté'). David Mills, il faut le rappeler, avant d’être placé sous enquête pour cette affaire, avait déjà témoigné lors de trois procès à Berlusconi : All Iberian, Guardia di Finanza et Sme (lors d’une audience qui s’est tenue à Londres).

    Le 10 mars 2006, le Parquet de Milan réclame la tenue d'un procès contre Silvio Berlusconi dans l' affaire de corruption présumée impliquant également l'époux de la ministre de la Culture britannique. Berlusconi est poursuivi pour corruption en actes judiciaires. Cette annonce tombe au plus mal pour le président du Conseil italien à un mois des élections législatives des 9 et 10 avril, qu'il perd face à l'Union de la gauche [cf plus haut].

    Le 30 octobre 2006, le juge des audiences préliminaires de Milan, Fabio Paparella, l'a renvoyé, ainsi que son avocat le Britannique David Mills, devant la justice pour corruption en matière d'actes judiciaires. Le juge reproche à David Mills d'avoir fait plusieurs faux témoignages en faveur de Silvio Berlusconi lors de deux procès impliquant la Fininvest.

    Silvio Berlusconi et David Mills comparaissent en octobre 2007 devant le tribunal de Milan pour cette affaire. Les peines encourues par les deux prévenus vont de quatre à douze ans de prison.

    Le 23 juillet 2008 Berlusconi fait voter une loi lui donnant une immunité judiciaire tant qu'il occupera la fonction de Président du conseil.

    Affaire Mediaset [modifier]

    Le parquet de Milan a demandé, le 26 avril 2005, le renvoi de Silvio Berlusconi et de douze autres personnes dans une affaire de droits de retransmission concernant Mediaset, son groupe de télévision.

    Silvio Berlusconi, qui contrôle le groupe Mediaset à travers sa holding Fininvest, est accusé de faux en bilan, fraude fiscale et abus de biens sociaux, dans le cadre d'une enquête judiciaire qui a débuté en juin 2001. Le président du groupe Mediaset, Fedele Confalonieri, ami de longue date de M. Berlusconi fait partie des personnes pour lesquelles un renvoi a été demandé, au terme d'une enquête conduite par les juges d'instruction Alfredo Robledo et Fabio De Pasquale.

    Berlusconi avait été inscrit dans le registre des personnes mises sous enquête (équivalent italien de la mise en examen) le 19 février 2003. Les magistrats estiment que Mediaset a artificiellement gonflé, à travers des sociétés écrans off-shore, les prix d'achat des droits de diffusion de films américains.

    Grâce à ces opérations, le groupe appartenant à Silvio Berlusconi aurait réussi à constituer des caisses noires à l'étranger et à réduire en Italie les bénéfices de Mediaset afin de payer moins d'impôts. Entre 1994 et 1995, juste avant son introduction en bourse, la société aurait ainsi gonflé de 171 millions de dollars le prix des films acquis aux États-Unis.

    Les droits de retransmissions des films et programmes télévision étaient acquis aux États-Unis par deux sociétés écrans. Marina et Piersilvio Berlusconi, les deux enfants aînés de Silvio Berlusconi qui occupent des postes de direction à Fininvest et Mediaset, ont également été impliqués dans cette enquête mais leur dossier a été disjoint du reste de l'instruction. Mediaset s'est toujours défendu d'avoir fraudé, soulignant à diverses reprises, que « les droits cinématographiques ont été acquis aux prix du marché ».


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  • 13.04.2009

    De Gaulle et les alliés ont blanchi la libération de Paris

    Par quel miracle la ville de Paris a-t-elle pu avoir été libérée en 1944 par des troupes totalement blanches alors que les forces françaises libres étaient composées aux 2 tiers de soldats noirs ?
    Simplement en éliminant systématiquement les soldats noirs de toutes les unités qui entreraient dans Paris pour la libérer en ce 25 août 1944!

    C’est la BBC qui relate ce scandale dans un document édifiant diffusé le 6 avril dernier : http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7984436.stm
    Alors que les armées françaises et alliées étaient censées combattre le racisme nazi qui allait conduire à des milliers de morts en camps de concentration et d’extermination,  elles toléraient en leur sein, des pratiques odieuses.
    De gaulle et la libération de Paris.jpgLe document de la BBC revient sur la chronologie des évènements :

    Charles de Gaulle avait une exigence : que Paris soit libérée par des soldats français.
    Le commandement américain et britannique a accepté et même accompagné cette exigence à condition que les divisions qui entreraient dans Paris ne comportent aucun soldat noir.

    En raison de l’énorme contribution des tirailleurs sénégalais aux forces françaises libres, il fut impossible de trouver une seule division entièrement blanche. Il a donc fallu, en une hideuse opération, remplacer tous les soldats noirs par des soldats blancs, pas nécessairement français d’ailleurs, afin que la libération de Paris ne soit pas « entachée» par des soldats noirs !

    Les soldats noirs étaient assez dignes pour libérer la France mais pas assez pour figurer sur les photos des héros libérateurs de sa capitale.
    La réaction des autorités françaises à ce reportage de la BBC se fait attendre. Cette réaction aura beau se faire attendre, il faudra bien envisager une réhabilitation pour tous ces soldats noirs humiliés et dont beaucoup ont trouvé la mort en combattant pour la France et en la libérant.

    Merci au professeur Eric F. qui m’a informé de la diffusion de ce reportage.


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